La Ville de Montréal. Le réseau “100 villes résilientes” de la Fondation Rockefeller

G H. W. Bush signe la Déclaration du Sommet de la Terre qui se tint à Rio de Janeiro en 1992.


Sommet de la Terre
Le logo et le slogan du Sommet de la Terre qui se tint à Rio de Janeiro en 1992 symbolisent bien le plan occulte de l’élite mondiale: « Le monde est entre nos mains ».

En 1992, lors de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de “Sommet de Rio”, coprésidée par l’ancien président de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev et le milliardaire canadien Maurice Strong, agent de N. M. Rothschild & Sons à Londres, l’ONU a dévoilé un programme philosophique environnemental radical qui “inversait” les valeurs traditionnelles. Ce programme d’action des Nations Unies dévoilé à Rio s’appelait Agenda 21. Il fait 300 pages et il est très complexe. Il est principalement conçu pour être mis en œuvre avec d’autres documents radicaux tels que l’Évaluation globale de la biodiversité (1140 pages), promus par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains, Habitat II, qui s’est tenue à Istanbul en Turquie du 3 au 14 juin 1996.

La première conférence d’Habitat s’est déroulée à Vancouver au Canada, du 31 mai au 11 juin 1976, et a spécifiquement identifié la propriété privée comme une menace pour la paix et l’égalité de l’environnement. Elle proposait de révolutionner le développement du territoire et des villes de chaque pays selon des directives environnementales “à la soviétique”, appelées “développement durable”. Le concept mortifère de l’Agenda 21 est profondément ancré dans la pensée et la stratégie de la Société fabienne. En effet, la Base fabienne de 1887, que tous les membres devaient signer et respecter, stipule ceci : « La Société travaille donc à l’extinction de la propriété privée et en conséquence de l’appropriation individuelle, sous la forme d’un loyer, un prix à payer pour l’autorisation d’utiliser la terre, ainsi que des avantages des sols et des territoires. » [1] Cette assertion était répétée dans la révision de 1919 de la Base fabienne. [2]

L’agenda secret communiste des Nations Unies à travers “l’environnementalisme” et le “développement durable” est très rusé et a trompé beaucoup de gens bien intentionnés. Il ne fait aucun doute que la plupart des gens veulent véritablement protéger l’environnement et faire en sorte que les ressources de la Terre soient “durables” pour les générations futures. Mais l’objectif communiste de “développement durable” et d’“environnementalisme” n’a absolument rien à voir avec la protection de l’environnement ou la durabilité — il s’agit d’abolir les droits de propriété et, en fin de compte, de collectiviser le logement et les fermes sous le contrôle de l’État.

La politique de “développement durable” des Nations Unies, introduite en 1992 à la CNUED de Rio de Janeiro et mise en œuvre par Habitat II et la Commission mondiale sur l’environnement et le développement des Nations Unies, est directement tirée du chapitre 2, article 18 de la Constitution de l’URSS de 1977, qui se lit comme suit : « Dans l’intérêt des générations présentes et futures, les mesures nécessaires sont prises en URSS pour protéger et faire un usage scientifique et rationnel de la terre et de ses ressources en minéraux et en eau, ainsi que des règnes végétal et animal, pour préserver la pureté de l’air et de l’eau, assurer la reproduction des richesses naturelles et l’environnement humain. » [3]

Le “développement durable”, également appelé “croissance intelligente”, semble être un outil essentiel dans la mise en œuvre du programme de l’Agenda 21 au Canada et dans le monde. L’ancien président de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, a clairement reconnu la possibilité d’utiliser l’alarmisme climatique pour faire avancer les objectifs marxistes socialistes mondiaux après l’effondrement économique et politique des États-Unis. En 1996, il a déclaré : « La menace de la crise environnementale sera la clé de la catastrophe internationale pour ouvrir le Nouvel Ordre Mondial. » [4]

« Il est vrai que l’Agenda 21 n’a de sens que comme un manifeste crypto-communiste. Dans ce cas, quoi que ce soit qui soit favorable à l’environnement, à l’urbanisation ou à la lutte contre la pauvreté, tout ce qui pourrait s’aligner sur l’un des grands thèmes de l’Agenda 21 n’est pas ce qu’il semble être : c’est en fait un complot sinistre. » — David Reevely

Valérie Plante lors du 10e Congrès mondial ICLEI
Valérie Plante lors du 10e Congrès mondial ICLEI. Palais des congrès de Montréal du 19 au 22 juin 2018.

Le Conseil International des Initiatives Environnementales Locales

ICLEI, montreal 2018L’Agenda 21 a vu le jour en 1990 par l’intermédiaire d’une ONG appelée “Conseil international pour les initiatives écologiques locales” (ICLEI). Le 10e Congrès mondial ICLEI eut lieu au Palais des congrès de Montréal du 19 au 22 juin 2018, alors que 1000 leaders et experts en développement durable, provenant de plus de 130 villes de 52 pays, se sont réunis autour de la mairesse socialiste Valérie Plante. « Les villes sont aux premières loges pour relever les enjeux du développement durable. Le congrès qui s’ouvre aujourd’hui nous permettra d’explorer de nouvelles avenues, d’élargir les champs d’intervention du développement durable et de favoriser son rayonnement », a exprimé Valérie Plante. Cette dernière en a profité pour ratifier la Déclaration d’Edmonton, présentée par le maire Don Iveson et le Global Covenant of Mayors for Climate and Energy.

« C’est une période de grande opportunité pour les gouvernements locaux et régionaux du monde entier », a déclaré à cette occasion le maire de Bonn, Ashok Sridharan. « Nous vivons dans un monde de plus en plus globalisé et interconnecté. C’est l’ère des agendas mondiaux pour le développement durable et l’approche globale du développement durable de l’ICLEI est plus critique que jamais. »

Larry Bell écrit dans le magazine Forbes : « “Sauver la planète” constitue une excellente couverture pour dissimuler une redistribution du pouvoir et de la richesse qui n’a pas d’objectif louable comme on l’a vu lors du Sommet de Copenhague en 2009, suivi de Cancun en 2010. Ce mouvement organisé a réellement pris naissance dans les années 1970 et au début des années 1980, lorsque les pays du Tiers-Monde, par leur force numérique, et les partis écologistes socialistes européens, par leurs pouvoirs agressifs, ont pris le contrôle de l’ONU et ont réclamé un Nouvel Ordre Économique International. Les objectifs poursuivis sont de transférer les richesses injustes de l’Occident industrialisé vers la majorité; établir le socialisme global; et d’obtenir des réparations postcoloniales pour nos méfaits passés. » [5]

En 1992, à Rio, une autre stratégie clé « à la soviétique » proposée par le programme de l’Agenda 21 de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) était le « SmartGrowth » (la croissance intelligente). Cet agenda se trouve dans un ouvrage complémentaire des Nations Unies intitulé « Évaluation globale de la biodiversité » (Global Biodiversity Assessment). [6] Il propose de modeler toutes les villes du monde sur le Plan Économique et Politique israélien de Israel Moses Sieff (P.E.P.) et le système de développement économique “planifié” utilisé par Lénine et Staline dans le cadre de l’ancien système de gouvernement local soviétique.

La législation américaine “SmartGrowth” fut adoptée pour la première fois dans l’État du Maryland en mars 1997 (Priority Funding Areas Act). Depuis, elle a été progressivement introduite par les conseils de villes et de districts du monde entier. Bien sûr, il est rare que vous entendiez parler de la politique émanant d’un groupe confus de banquiers internationaux. Presque tout le public est inconscient de ce fait, les conseils individuels étant généralement heureux de se faire passer pour les auteurs de ces plans.

Le livre intitulé “Agenda 21: The Earth summit strategy to save our planet” appelle à « une réorientation profonde de toute la société humaine, contrairement à ce que le monde a jamais connu – un changement majeur dans les priorités des gouvernements et des individus et un redéploiement sans précédent des ressources humaines et financières ». Le rapport souligne que « ce changement nécessitera que les conséquences environnementales de chaque action humaine soient prises en compte dans la prise de décision individuelle et collective à tous les niveaux. » [7]

Le journaliste James Simpson a défini ce qu’il considérait comme l’objectif des “dirigeants socialistes éminents du monde entier”. Il a affirmé qu’ils travaillaient pour « 1) abolir la propriété privée et la redistribuer conformément aux objectifs socialistes du monde entier, et 2) rassembler les êtres humains dans de petites communautés urbaines où, privés de liberté et de mobilité, nous vivrons et travaillerons selon le diktat du gouvernement. » [8]

Et en ce qui concerne les objectifs de “durabilité“, que signifie réellement ce terme selon la définition de l’ICLEI ? L’ancien président du Sommet de la Terre, Maurice Strong, a donné une réponse dans l’avant-propos qu’il avait rédigé pour le Guide de planification de l’Agenda 21 publié par l’ICLEI, le Centre de recherches pour le développement international et le Programme américain pour l’environnement en 1996 :

« Les réalités de la vie sur notre planète dictent que le développement économique continu tel que nous le connaissons ne peut être maintenu… Le développement durable est donc un programme d’action pour la réforme économique locale et mondiale – un programme qui n’a pas encore été défini. » [9]

Maurice Strong et le Premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, qui le nomma Président de Pétro-Canada en 1975.
Maurice Strong et le Premier ministre du Canada, Pierre E. Trudeau, qui le nomma Président de Pétro-Canada.

Le système totalitaire des villes intelligentes

L'Assemblée générale des Nations unies
L’Assemblée générale des Nations Unies. On y aperçoit une pyramide tronquée avec à son sommet l’Œil de la Providence, symbole d’une élite omnisciente contrôlant le peuple.

En ce qui concerne Montréal, les élites globalistes de l’ICLEI n’auront pas besoin d’utiliser la même stratégie qu’en Californie et en Australie pour imposer leur domination et mettre en place leur système totalitaire au sein d’une infrastructure de « ville intelligente » contrôlée par le réseau sans fil de cinquième génération ou 5G. Il suffit — comme c’est le cas actuellement — de nuire au commerce local par l’intermédiaire des grands chantiers de travaux publics qui durent déjà depuis des années, et qui se prolongeront encore longtemps. [10]

Ces grands travaux dans les infrastructures provoquent des centaines de faillites et de fermetures de commerces sur l’île de Montréal. D’ailleurs, l’administration de la ville a mis sur pied un programme socialiste, nommé “Aide financière aux commerces affectés par des travaux majeurs”, doté d’un budget de 25 millions. Il vise surtout à compenser la « perte de bénéfice brut » des commerçants jusqu’à concurrence de 85 % de sa valeur démontrée, ou un maximum de 30 000 $ par an. [11] Mais ce programme ne sera évidemment pas suffisant pour combler toutes les pertes encourues par les gens d’affaire.

Avant de quitter ses fonctions le 14 mai 2019, le maire socialiste de l’arrondissement Le Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez¹, a fait cette déclaration fracassante [12] : « Si on veut agir contre les changements climatiques, il faut nuire à la possession de la voiture individuelle. Il faut nuire à l’utilisation de la voiture au centre-ville. Rendre la vie difficile aux automobilistes est une solution. On le fait en pleine connaissance de cause. On se dit, on va retirer la voiture de là où elle nuit le plus, autour des parcs, autour des écoles et puis, la voiture va aller ailleurs. Et dans le ailleurs, ça va devenir moins confortable. Il faut rétrécir ces rues-là, les rendre plus étroites, mettre des dos d’âne, il faut mettre plus de feux de circulation. Et après, si ça ne suffit pas, il faut aller encore plus loin. C’est ça l’objectif. L’objectif, il est planifié comme ça. » [13]


Le 2 décembre suivant, il fit une autre déclaration choc sur sa page Facebook : « Pourrions-nous, pour des raisons environnementales, sociales et économiques, décider que nous voulons recevoir l’aide à mourir pour ne pas constituer un fardeau pour notre famille et la société en général » [14] Cette déclaration correspond parfaitement aux objectifs eugéniques de la Société fabienne, de l’Agenda 21 des Nations Unies, de l’UNESCO et du groupe Bilderberg. [15]

NOTA BENE : Luc Ferrandez réitéra le 25 janvier 2020 lorsqu’il laissa entendre que le coronavirus a eu un résultat « positif » pour la ville de Wuhan, en Chine – il a réduit l’empreinte carbone. Il a tweeté : «Wuhan. Aucune circulation automobile. Aucun vol aérien. La seule ville de la planète qui va atteindre ses objectifs de réduction de GES. Le chemin vers la décroissance qui s’imposera quand tous les débats auront été vains.» : https://twitter.com/LucFerrandez/status/1221084312520548353.

L’auteure et enseignante d’économie, Nathalie Elgrably-Lévy, écrivait le 7 juillet 2011 dans Le Journal de Montréal :

« Prétendre que la Terre est incapable de subvenir aux besoins de ses habitants n’a rien d’original. Déjà en 1798, le pasteur anglican Thomas Malthus annonçait des famines imminentes et prônait le contrôle de la population, notamment en laissant mourir les pauvres.

« Aujourd’hui, l’écologisme néo-malthusien est plus virulent que jamais. Bill Gates, Al Gore, Ted Turner, David Rockefeller Jr, Warren Buffet, George Soros, Michael Bloomberg et Oprah Winfrey, pour ne citer qu’eux, ont fait du contrôle démographique planétaire leur nouvelle obsession. L’ONU, plus diplomate, tente de faire accepter plus lentement, mais sûrement, le principe de la réglementation des naissances. » [16]

« Une population totale de 250-300 millions de personnes, un déclin de 95% par rapport aux présents niveaux, serait idéal. » — Ted Turner, Audubon Magazine, 1996

Le parti politique municipal Projet Montréal dirigé par Valérie Plante se consacre fermement à l’implantation d’une infrastructure communiste sur le territoire de Montréal, une ville soi-disant « intelligente », qui aura pour but de prendre le contrôle sur tous les aspects de la vie de ses habitants, par le biais de ce qu’ils appellent le “développement durable”. Malgré l’apparente insignifiance de Valérie Plante, celle-ci joue un rôle déterminant au sein du “Conseil international pour les initiatives écologiques locales” et de l’élite mondialiste. Le 21 août 2019, elle fut nommée ambassadrice mondiale ICLEI pour la biodiversité locale. [17] Un mois plus tard, elle prit la parole devant les Nations Unies dans le cadre du Sommet Action Climat, soit disant pour réitérer l’urgence d’agir dans la lutte contre les changements climatiques.


Le programme 100 villes résilientes

Le logo original de la Fondation Rockefeller
Le logo original de la Fondation Rockefeller, fondée par John Davison Rockefeller en 1913.

C’est le prédécesseur de Valérie Plante à la mairie de Montréal, Denis Coderre, qui dota la ville d’un “Bureau de la ville intelligente” le 26 mars 2014, « afin que la métropole devienne un chef de file mondialement reconnu parmi les villes intelligentes et numériques ». Denis Coderre déclarait : « La création de ce nouveau Bureau au service d’une Ville intelligente et numérique était nécessaire afin de réaliser notre objectif de positionner stratégiquement Montréal au même niveau, voire même plus haut, que les villes de New York, Lyon, Barcelone ou Amsterdam en matière de technologies de l’information. Selon le prestigieux “Intelligent Community Forum” (ICF), la grande région métropolitaine se taille une place parmi les 21 métropoles intelligentes (Smart 21) sur 400 candidatures retenues pour l’édition 2014. » [18]

Dans un communiqué de presse daté du 5 décembre 2014, la vice-présidente du comité exécutif, Anie Samson, annonçait qu’à l’instar de Sydney, Londres, Paris, Singapour et Barcelone, la Ville de Montréal se joignait au réseau des 100 villes résilientes (100 VR), créé par la Fondation Rockefeller : « C’est avec fierté et enthousiasme que j’annonce la nomination de Montréal parmi le groupe des 100 villes résilientes. Cela témoigne d’une reconnaissance internationale de Montréal à titre de leader en prévention et en gestion des risques. Forte de cet appui, notre Administration entend mettre en place de nouvelles stratégies durables pour faire de Montréal une ville apte à rebondir promptement advenant un sinistre majeur. Le maintien d’un milieu de vie sécuritaire pour tous les Montréalaises et Montréalais est plus que jamais en tête de nos priorités. » [19]

En 2016, à l’invitation du maire de Montréal, des représentants des gouvernements, des milieux d’affaires et de la culture, des groupes communautaires et des universitaires de différents horizons se sont donné rendez-vous pour lancer l’élaboration de la stratégie de résilience urbaine de Montréal avec le soutien d’experts regroupés par le programme 100 villes résilientes. « Une personne résiliente est quelqu’un qui traverse les épreuves, une ville résiliente, c’est la même chose. Aujourd’hui, nous élargissons l’expertise de notre administration, nous identifions nos atouts et nos fragilités, nous renforçons la vigilance des leaders de notre communauté pour être mieux préparés en cas de difficulté », a déclaré Denis Coderre. [20]

La Ville de Montréal se trouve donc désormais sous la houlette de la puissante famille des Rockefeller. En effet, l’ONG 100 Resilient Cities (100RC) a été lancée en 2013 par la Fondation Rockefeller avec l’ambition d’aider les villes à faire face à trois grands défis et menaces : l’urbanisation croissante, la mondialisation et le changement climatique. Montréal est l’une des villes canadiennes du groupe qui compte parmi ses membres des villes comme Calgary, Toronto, Vancouver, Boston, New York, Melbourne, Bangkok, Athènes, Bristol ou Kigali.

Les auteurs du mémoire “La Fondation Rockefeller & les 100 Villes résilientes. Une opération de Social Learning ?” ont fait une excellente synthèse de cette dynastie. Famille d’industriels, de banquiers et de politiciens, la dynastie et l’influence des Rockefeller va se poursuivre de génération en génération. Comme son père et son grand-père, David Rockefeller (1915-2017) va diriger la Chase Manhattan Bank de 1946 à 1981, pour en devenir le président et directeur exécutif de 1969 à 1980. En 1954, avec le prince Bernhard des Pays-Bas (un ancien nazi royal), il fonde le groupe de Bilderberg, appelé également conférence ou club Bilderberg. Ce club rassemble chaque année et de manière informelle des Américains et des Européens, dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias.

Parmi les autres cercles d’influence et lobbys, considérés comme les plus puissants au monde, les Rockefeller prennent l’initiative de former une organisation sous le leadership américain connue sous le nom de Commission Trilatérale. Son objectif est la coordination des activités des trois régions géographiques de l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon. Cette commission est créée pour combler une lacune du Bilderberg : l’absence du Japon. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan du mondialisme, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique. [21]

Le cercle d’influence des Rockefeller est sans limite et est de tous les gouvernements américains. D’ailleurs lors d’un repas avec des ambassadeurs de l’ONU, où David Rockefeller est invité, le terrain des Nations Unis ayant été offert par son père J.D. Rockefeller Junior, celui-ci déclarera au sujet du Nouvel Ordre Mondial : « Mais cette fenêtre d’opportunité actuelle, pendant laquelle un ordre mondial véritablement pacifique et interdépendant pourrait être construit, ne sera pas ouverte longtemps. Il existe déjà des forces puissantes à l’œuvre qui menacent de détruire tous nos espoirs et nos efforts pour ériger une structure durable d’interdépendance mondiale. » (C-SPAN: Annual Ambassadors’ Dinner, 14 septembre 1994)


Humaniti est la toute première « communauté verticale évoluée » à Montréal, intelligente et connectée.
Le Complexe Humaniti est la toute première « communauté verticale évoluée » à Montréal, intelligente et connectée.

La députée danoise et membre du parti social-libéral “Radikale Venstre”, Ida Auken, affirme qu’à la fin de la prochaine décennie, les concepts de propriété et de vie privée n’existeront plus dans les villes. Néanmoins, les citoyens se sentiront parfaitement heureux. Car la vie en ville sera bien mieux organisée, et de façon bien plus efficace que la vie citadine actuelle. Selon Auken, la possession personnelle d’une maison, d’une voiture, d’appareils d’électro-ménager ou même de vêtements seront des concepts dépassés. « Cela peut vous sembler étrange, mais ce sera parfaitement logique dans cette ville [du futur]. Tout ce que vous considériez être des produits, seront devenus des services ».

La députée admet qu’il y aura une contrepartie : le renoncement à la vie privée, puisque tous nos faits et gestes seront enregistrés. « Il faut espérer que personne ne l’utilisera contre nous », dit Auken. Selon elle, les personnes qui ne pourront pas s’adapter à ce nouveau mode de vie partiront vivre à la campagne, où certaines formeront de petites communautés indépendantes. [22]

Au Québec, Le grand patron du fisc, le sous-ministre du Revenu Pierre-André Paré, en donna la couleur en 1996, lorsqu’il affirma : « Il faudrait examiner la possibilité de suspendre un certain nombre de privilèges si les gens ne veulent pas se soumettre aux lois qui existent, entre autres le privilège de payer ses impôts. » [23] Il énumérait alors le privilège d’avoir un permis de conduire, d’avoir une auto, de posséder une maison, de pratiquer une profession, etc… Ce à quoi le député Jean Campeau répliqua avec intelligence : « C’est parce que c’est enfreindre le droit de quelqu’un. Ce n’est pas juste un privilège, hein, c’est un droit de conduire une auto. C’est mélanger entre droit et privilège. Si vous l’enlevez à quelqu’un, c’est sérieux. » [24]

En France, l’abolition de la propriété privée a déjà débutée. Le 28 novembre 2019, l’Assemblée nationale a adopté une proposition de loi MoDem visant à réduire le coût du foncier afin de créer un “nouveau droit de propriété”. Un particulier pourrait ainsi être propriétaire des murs de son logement mais pas du terrain sur lequel il est bâti. En un mot, c’est l’équivalent de construire une maison sur un marécage, sans aucune fondation propre. [25]

La réforme propose, entre autres, de créer des offices fonciers libres (OFL). Ces organismes publics, à but non lucratif, afin d’éviter tout risque spéculatif, seront agréés par la préfecture de région. Ils pourront acheter des terrains et donner au constructeur un droit à construire. Les futurs propriétaires pourront ensuite acheter les murs du logement bâti dessus et bénéficier d’un droit d’usage du terrain à travers un bail de longue durée, reconductible et transmissible. [26] Ceci entre donc parfaitement dans le cadre de l’Agenda 21 communiste et de son plan de “développement durable” et de croissance dite “intelligente”. [27]

« Les bons sentiments, totale transparence et totale égalité ne sont que des outils de propagande et de manipulation du peuple contre ses propres intérêts par les puissants qui, eux, vous vendent l’usage! »

Charles Sannat

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RÉFÉRENCES :

  1. Margaret Cole, “Rules and Basis of the Society”, Appendix I, in: The Story of Fabian Socialism, London 1961, p.338.
  2. William Stephen Sanders: “Basis of the Fabian Society (to be signed by all members), adopted May 23rd, 1919”, in: The International Labour Organisation of the League of Nations. Fabian Tract 197. Fabian Society, London 1921, p. 15.
  3. Union des Républiques socialistes soviétiques : Constitution (loi fondamentale) de l’Union des Républiques socialistes soviétiques. Conseil suprême de la neuvième convocation de l’URSS, 7 octobre 1977.
  4. Larry Bell : “Agenda 21: The U.N.’s Earth Summit Has Its Head In The Clouds”. Forbes, 14 juin 2011.
  5. Fesseha Mulu Gebremariam : “New International Economic Order (NIEO): Origin, Elements and Criticisms”. International Journal of Multicultural and Multireligious Understanding, Vol 4, No 3 (2017).
  6. V.H. Heywood et R.T. Watson : “Global biodiversity assessment”. Cambridge University Press, 1995, 1140 p., illus.
  7. Daniel Sitarz : “Agenda 21: The Earth summit strategy to save our planet”. Earth Press, 1993.
  8. The New American : “Maryland County Cancels Agenda 21 Participation”. 3 mars 2011.
  9. ICLEI : “The Local Agenda 21 Planning Guide: An Introduction to Sustainable Development Planning”. 200 pages, CRDI, 1996.
  10. Jeanne Corriveau : Infrastructures: des chantiers de 6,4 milliards d’ici 2020 à Montréal. Le Devoir, 1 février 2018.
  11. Martin Vallières : Travaux majeurs à Montréal: les commerçants touchés seront indemnisés. La Presse, 15 novembre 2018.
  12. Yves Poirier : «Il faut rendre la vie difficile aux automobilistes», a dit Ferrandez. TVA Nouvelles, 18 septembre 2019.
  13. Yves Poirier : «Il faut rendre la vie difficile aux automobilistes», a dit Ferrandez. Le Journal de Montréal, 18 septembre 2019.
  14. Agence QMI : Aide médicale à mourir: la question du «fardeau» environnemental doit être examinée, avance Ferrandez. Le Journal de Montréal, 2 décembre 2019.
  15. Nathalie Elgrably-Lévy : Ferrandez, l’eugéniste. Journal de Montréal, 7 juillet 2011.
  16. Nathalie Elgrably-Lévy : Guerre contre l’humanité?. Le Journal de Montréal, 7 juillet 2011.
  17. Communiqué de presse : La mairesse de Montréal, Valérie Plante, nommée ambassadrice mondiale ICLEI pour la biodiversité locale. Ville de Montréal, le 21 août 2019.
  18. Communiqué de presse : Montréal crée le Bureau de la Ville intelligente et numérique. Ville de Montréal, 26 mars 2014.
  19. Communiqué de presse : Le groupe des 100 villes résilientes accueille Montréal dans son cercle restreint des milieux urbains sécuritaires. Ville de Montréal, 5 décembre 2014.
  20. Cision : Groupe élite des 100 villes résilientes : Montréal prépare sa stratégie de résilience. Ville de Montréal – Cabinet du maire et du comité exécutif, 14 janvier 2016.
  21. Corinne Petitprez; Gildas Guillerm; Charline Clerget; Karim Alibey; Abdeladim Abderrahmane : La Fondation Rockefeller & les 100 Villes résilientes. Une opération de Social Learning ?. Mémoire MSIE30 sous la direction de Christian Harbulot. École de guerre économique. Paris, mai 2019.
  22. Audrey Duperron : En 2030, il n’y aura plus de propriété, ni de vie privée, et tout ira pour le mieux. Business AM, 13 juillet 2018.
  23. Michel Venne : Posséder une maison et une voiture est un privilège, estime le fisc. Le devoir, 6 avril 1996, Cahier A, page 1 et 10.
  24. Assemblée nationale du Québec : Journal des débats de la Commission du budget et de l’administration. Le mercredi 17 avril 1996 – Vol. 35 N° 3. Étude des crédits du ministère du Revenu. 35e législature, 2e session (25 mars 1996 au 21 octobre 1998).
  25. Actualités – Etat et collectivités : L’Assemblée adopte une proposition MoDem sur le droit de propriété. Batirama, 28 novembre 2019.
  26. Alexandra Segond : Immobilier: l’Assemblée nationale réforme le droit de propriété. Le Figaro, 29 novembre 2019.
  27. Aziane : Foncier et bâti dissociés? Analyse…. Vécu le média, 8 janvier 2020.

SOURCES :

NOTE :

[1] Luc Ferrandez a fait ses études à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), qui travaille en partenariat avec la London School of Economics, une école fondée en 1895 par quatre membres de la Société fabienne, Sidney Webb, Beatrice Potter Webb, Graham Wallas et George Bernard Shaw. D’ailleurs, ceux-ci furent inspirés par Sciences Po pour créer la LSE. En effet, Sidney et Beatrice Webb rencontrèrent le fondateur de Sciences Po Paris, Émile Boutmy et furent enthousiasmés par le modèle français d’éducation supérieur proposé par cette institution. Luc Ferrandez a démissionné le 14 mai 2019 de la vie politique. On peut lire son mot de démission adressé à la population sur son compte Facebook.

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